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La nouvelle épicerie

 Les Racines du Goût

Je suis né entre deux cultures, entre deux saveurs. D’un côté, ma mère, Mbarka, née à Timimoun, un petit joyau du désert algérien, où les épices dansent dans les plats comme le sable dans le vent. De l’autre, un père espagnol. À la maison, on ne parlait pas juste de nourriture, on la vivait. Autour de la table, on était sept : trois sœurs, deux frères et moi, chacun avec sa personnalité, ses rêves et ses talents. Tous, à leur façon, allaient jouer un rôle dans mon histoire de restaurateur, même si, à ce moment-là, je ne le savais pas encore.

L’école et moi, ça n’a jamais été une grande histoire d’amour, et encore moins l’école hôtelière où j’ai tenté ma chance sans grand succès. Mais l’appel des fourneaux était plus fort. À défaut d’exceller en classe, j’ai appris sur le terrain. Saison après saison, j’ai fait mes armes au bord de la mer l’été, dans les stations de ski l’hiver. Chaque service était une nouvelle bataille, chaque client une énigme à résoudre. Mais surtout, chaque coup de feu en cuisine me confirmait que j’étais à ma place, malgré la fatigue, les engueulades et les horaires impossibles.

 Le Premier Saut dans le Vide

C’est ma plus grande sœur qui a changé le cours de mon destin. Un jour, elle m’a parlé d’un local disponible dans une petite station thermale : Neyrac-les-Bains. Une opportunité en or, disait-elle. Moi, je voyais plutôt un saut dans le vide, sans parachute. Mais j’ai foncé.

C’est ainsi qu’est né Les Bains Douches, mon premier restaurant. Avec beaucoup d’enthousiasme et très peu de moyens, j’ai dû tout faire moi-même : la cuisine, le service, la plonge… Le matin, j’étais aux fourneaux, l’après-midi je courais en salle, le soir je nettoyais jusqu’à tomber de fatigue. Les trois premières années ont été un enfer, un marathon sans ligne d’arrivée.

Et puis, Myriam est arrivée.

Elle n’était pas du métier, mais cela ne l’a pas empêchée de s’y jeter à corps perdu. Elle a tout appris sur le tas, avec une patience et une ténacité qui forçaient l’admiration. Les premiers jours, elle était hésitante, dépassée par le rythme effréné de la restauration. Elle observait, notait mentalement chaque détail, posait mille questions, et malgré les erreurs, elle ne baissait jamais les bras.

Je me souviens encore du premier service où elle s’est retrouvée seule en salle, un soir où j’étais débordé en cuisine. Elle courait entre les tables, les joues rouges d’effort, un plateau bancal à la main, tentant de garder le sourire malgré la panique. Ce soir-là, elle a fait tomber deux verres, oublié une commande, et failli se brûler en servant un plat trop chaud. Pourtant, à la fin du service, un client lui a glissé en partant : "Vous êtes nouvelle, non ? Ne vous inquiétez pas, avec un sourire pareil, on vous pardonne tout."

Et c’était vrai. Son sourire était sa plus grande force : il effaçait toutes ses lacunes et conquérait aussi bien les clients que l’équipe. Peu à peu, elle est devenue indispensable. Chaque jour, elle gagnait en assurance, en rapidité, en précision. Elle a su imposer sa présence, se tailler une place dans ce monde brutal où l’on ne fait pas de cadeaux aux novices. En quelques mois, elle était devenue une restauratrice accomplie, capable de gérer une salle bondée avec calme et efficacité.

Avec Myriam à mes côtés, les difficultés semblaient moins insurmontables. Elle était ma complice, ma partenaire dans cette aventure, et surtout, elle partageait avec moi cette passion qui nous faisait tenir debout malgré la fatigue. Nous avons surmonté ensemble les moments les plus difficiles, et grâce à elle, Les Bains Douches a pu se stabiliser et devenir un lieu où les gens revenaient, non seulement pour la cuisine, mais aussi pour l’accueil chaleureux que nous offrions.

Pendant les 14 ans à Neyrac-les-Bains, bon nombre de nos salariés sont devenus des amis et les clients de la première heure nous ont suivis tout au long de notre carrière.

 Grandir, Tomber, Recommencer

Après 14 ans de sueur et de persévérance, il était temps de tourner la page. Direction Aubenas, pour une nouvelle aventure : Le Comptoir Café. Plus petit, plus intime, mais avec une promesse : faire mieux, plus vite. Cette fois, le succès ne s’est pas fait attendre. Nous y sommes restés 11 ans, et c’est sans doute l’établissement que Myriam a le plus aimé. Elle s’y sentait chez elle, trouvant son équilibre entre la gestion du restaurant et le contact avec les clients. Elle connaissait chaque habitué par son prénom, savait ce qu’ils allaient commander avant même qu’ils ne s’installent. L’ambiance y était chaleureuse, presque familiale.

C’est aussi au Comptoir Café que nous avons rencontré Kamel, notre cuisinier, qui nous a accompagnés pendant 18 ans. Une rencontre qui allait marquer toute notre carrière.

Quand est venu le moment de vendre, ce n’était pas un au revoir, mais un nouveau départ. La Maison a ouvert ses portes et cette fois, c’était le plus grand défi de notre carrière. Tout le monde a tenté de nous dissuader de quitter une petite affaire qui marchait pour tout risquer avec un restaurant beaucoup plus grand. Mais nous avons tenu bon.

Ce projet était d’une envergure totalement différente. L’investissement était colossal, la gestion bien plus complexe, et le stress à son comble. Les premières semaines ont été un véritable tourbillon : former une équipe, perfectionner la carte, ajuster les services. Chaque jour apportait son lot de défis, de doutes et de fatigue. Mais très vite, La Maison s’est imposée comme une adresse incontournable. Le bouche-à-oreille a fonctionné à merveille et en quelques mois, nous étions complets midi et soir. La clientèle fidèle nous avait suivis, et de nouveaux visages venaient découvrir notre cuisine.

La pression était énorme, mais la satisfaction de voir ce projet réussir était indescriptible. On ne comptait plus les heures, on vivait pour ce restaurant. Les services s’enchaînaient à une vitesse folle, et pourtant, chaque plat, chaque assiette, devait être parfait. Nous avions atteint un niveau que nous n’aurions jamais imaginé. La Maison était devenue bien plus qu’un simple restaurant : c’était un véritable lieu de vie, où se mêlaient passion, exigence et plaisir.

Et puis, comme toute belle histoire, il fallait une dernière note. La Nouvelle Épicerie, une cave à vin, une épicerie fine, un food à emporter. Une autre facette de la restauration, un dernier défi avant de tourner une nouvelle page. Il y a deux mois, l’aventure s’est conclue, et me voilà aujourd’hui, prêt à raconter cette épopée culinaire, faite de sueur, de rires, d’échecs et de succès.

Parce que la restauration, ce n’est pas juste un métier. C’est une vie entière servie sur un plateau.

Afin Paris est à nous !!

cette image est un arriere plan avec le logo de la nouvelle épicerie
nouvelle épicerie vins de la vallée du Rhône et épicerie Ardéchoise

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E-Mail :  contact@lamaison-resto.fr 

Tel :   0684611583

Adresse : 1 rue saint lazare 75009 Paris

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